Le patron de cette région invite les populations à collaborer avec les forces de sécurité et de maintien de l’ordre dans le but de lutter contre la recrudescence du cambriolage des édifices publics et privés, des agressions, des viols et des assassinats.
La région fait désormais face à nombreux cas d’insécurité depuis quelques jours. Dans un communiqué rendu public le mercredi 28 avril dernier, Augustine Awa Fonka, gouverneur de l’Ouest déplore les agressions sur les populations perpétrées par les personnes non identifiées dans les huit départements de cette région. L’autorité administrative fait savoir à ses administrés que « depuis quelques temps, on enregistre pour le déplorer, une recrudescence de l’insécurité marquée dans des zones urbaines et rurales par des cas de cambriolage des édifices publics et privés, des agressions, des viols et quelques cas d’assassinat. »
Face à cette triste réalité qui coïncide avec le retour des grandes pluies, le patron de cette circonscription administrative « encourage toute initiative d’installation des caméras de surveillance suivant la réglementation en vigueur ». Il a d’ailleurs invité les responsables des services publics, les populations, notamment les comités de vigilance dans les quartiers à collaborer avec les forces de maintien de l’ordre en dénonçant « tout
fait digne d’intérêt. » On se rappelle encore du cambriolage de la sous-préfecture de Penka-Michel dans le département de la Menoua dans cette même région le week-end passé. Ces personnes sans foi ni loi venues nuitamment dans cette unité administrative ont, après avoir défoncé les portes et les fenêtres, emporté avec eux du matériel électronique après avoir passé au peigne fin des tiroirs, des armoires et des coffrets dans cet édifice public. À l’effet de dénoncer tout fait d’intérêt, le gouverneur de l’Ouest invite les populations, les responsables des structures publiques et privées, les comités de vigilance fonctionnels dans les différents quartiers sur l’ensemble de son territoire de commandement, à solliciter le Centre d’opérations de la gendarmerie nationale (Cog) au numéro gratuit 113 ou les Équipes spéciales d’intervention rapide et de la police (Esir) au numéro gratuit 117.
Selon lui, c’est grâce à la mobilisation et à la collaboration de tous qu’on pourra mettre un terme à la recrudescence de l’insécurité marquée par des cas de cambriolage des édifices publics et privés, des agressions, des viols et quelques cas d’assassinat dans cette région. La recrudescence de ces actes macabres vient s’ajouter aux incursions attribuées aux forces séparatistes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. La dernière en date est celle de la localité de Matazem dans l’arrondissement de Babadjou, dans les Bamboutos le 08 en janvier passé. Comme bilan de cette autre incursion, quatre éléments des forces de maintien de l’ordre et de sécurité et deux civils tués.