Cameroun – Attaque de boko haram : Les forces de défense neutralisent plusieurs assaillants

Publié le 29 avril 2021 par Tonton @supprimez

Deux morts sur le carreau et un impressionnant arsenal récupéré par les éléments du secteur 1 de Fmm le 26 avril dernier lors de l ́attaque de la localité nigériane de Wulgo non loin de Fotokol.

La localité nigériane de Wulgo, non loin de l ́arrondissement de Fotokol, a été le théâtre d ́une attaque terroriste dans la soirée du lundi 26 avril 2021. Elle était orchestrée par une horde de combattants de la secte Boko Haram lourdement armés, à bord de plusieurs véhicules tactiques légers. Celle-ci a été repoussée par les éléments des Forces de défense camerounaises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme Boko Haram. L’opération était conduite par les éléments du secteur 1 de la Force Multinationale Mixte du bassin du Lac Tchad.

Le bilan de l’opération, qui a été rendu public par le ministère de la Défense le 28 avril 2021, fait état de plusieurs pertes côté assaillants. Le bilan provisoire de cette macabre expédition, révèle que dans le camp ennemi, plusieurs assaillants ont été neutralisés, deux corps abandonnés et les autres emportés par pendant le repli des terroristes. Sur le plan matériel, six véhicules tactiques ont été immobilisés, un impressionnant arsenal de guerre, notamment des mitrailleuses lourdes et des fusils d’assaut récupérés. Dans le camp des Forces de défense, la position a été fermement tenue, aucun mort, blessé ou dégât matériel enregistré.

A la suite de cette opération, les troupes restent en alerte maximale, afin de continuer à faire face aux assauts de l ́hydre terroriste Boko Haram dont les attaques menées ces derniers mois dans l ́Extrême-Nord du Cameroun. Depuis décembre 2020, le groupe armé islamiste Boko Haram a intensifié ses attaques contre les civils dans les villes et villages de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, tuant au moins 80 personnes et pillant des centaines de domiciles. Face à cette situation, le gouvernement a pris des mesures concrètes pour accroître la protection des communautés vulnérables, et de s’assurer que la réponse des forces de sécurité face à l’aggravation de la violence soit respectueuse des droits humains.

L’une des attaques récentes les plus meurtrières a été perpétrée à Mozogo le 8 janvier, Boko Haram a tué au moins 14 civils, dont huit enfants, et en ont blessé trois autres, dont deux enfants. Alors que des combattants tiraient sur des habitants et pillaient des maisons, une femme kamikaze s’est infiltrée parmi un groupe de civils en fuite, déclenchant sa veste explosive. L’insurrection de Boko Haram a débuté au Nigéria en 2009 avant de gagner les pays du bassin du lac Tchad, dont le Cameroun. Les attaques du groupe sont souvent commises de manière indiscriminée, y compris des attentats-suicides dans des zones densément peuplées.