Love and Monsters // De Michael Matthews. Avec Dylan O’Brien, Jessica Henwick et Michael Rooker.
Love and Monsters est un film sorti de nulle part et je dois avouer que je n’imaginais pas passer un bon moment. On est aussi loin des films catastrophes et apocalyptiques sortis récemment qui n’avaient pas une once de divertissement à proposer mais simplement de l’ennui (Songbird sur la COVID-23… c’était probablement le point Godwin du genre). Mais Love and Monsters est une agréable surprise où Dylan O’Biren (Le Labyrinthe) démontre qu’il est capable de tenir un petit film sur ses épaules sans problème et où les effets spéciaux sont suffisamment travaillés pour ne pas donner l’impression de voir des monstres en carton pâte. L’histoire est celle de Joel qui va devoir traverser le pays afin de retrouver celle qu’il aime. Sauf que son parcours est semé d’embuche avec des insectes mutants aux quatre coins. Michael Matthews (Five Fingers for Marseilles) nous offre donc un film d’aventure reprenant bien souvent la mécanique huilée du genre littéraire mais qui s’avère être finalement plus touchant et attachant que je n’aurais pu l’imaginer.
Un jeune homme tente de survivre dans un monde post-apocalyptique envahi par des monstres. Un expert lui enseigne comment les combattre...
Les créatures sont plutôt jolies et inspirées ce qui permet aussi de rendre Love and Monsters beaucoup moins fauché et ennuyeux que certains films récemment sortis avec des créatures en tout genre. Le film explore aussi des thématiques fortes et riches comme celle du dépassement de soi, de la quête du soi intérieur après la mort de ses parents, etc. Le scénario est plutôt solide aussi, sans chercher pour autant à créer quelque chose de trop forcé. Joel est donc notre journal de bord dans Love and Monsters et c’est ce genre de petits personnages attachants qui fait finalement la réussite du film. Son côté maladroit colle aussi très bien avec la personnalité de Dylan O’Brien que l’on a appris à connaître au fil de ses rôles et Love and Monsters vient s’ajouter à une filmographie déjà bien remplie. Michael Matthews s’est clairement inspirée de la saga de Ruben Fleischer (Zombieland) par moment dans Love and Monsters. On y retrouve certains codes et ce n’est pas pour me déplaire. En somme, Love and Monsters est un petit film de science fiction avec des monstres qui font peur, de l’humour et surtout de l’émotion. C’est prévisible mais réussi donc pourquoi bouder son plaisir.
Note : 7/10. En bref, une agréable petite surprise sortie de nulle part.
Disponible sur Netflix