Samedi dernier, une cinquantaine de fascistes homophobes ont attaqué sournoisement à coups de jets de projectiles les participantes du rassemblement pour la fierté lesbienne. Une méthode de lâches, à laquelle ces femmes courageuses ont répondu en formant aussitôt un cordon sanitaire, visible ci-dessus, pour protéger leurs camarades invitées à se replier sur une place à proximité pour assurer leur sécurité.
Nous sommes nombreux.ses à nous interroger devant cette extrême-droite qui se sent décidément un peu trop toute puissante à Lyon, à laquelle n’a pas su répondre la faiblesse du dispositif de protection mis en place par la préfecture pour encadrer cette manifestation pourtant autorisée. Les dits bas de plafond, dont certaines figures locales sont aisément reconnaissables sur les vidéos qui circulent, avaient pourtant annoncé la couleur sur leurs réseaux sociaux habituels, où ils n’avaient pas fait mystère de leurs intentions de nuire. Ils étaient en outre tout à fait repérables le jour même, puisqu’ils s’étaient rassemblés en nombre peu de temps avant la manifestation devant leur local de la No Go Zone fasciste du vieux Lyon, dont on s’étonne qu’il ne soit toujours pas fermé malgré sa dangerosité maintes fois démontré, et la dissolution de Génération identitaire, dont il est l’un des repaires..
sourceAprès l’attaque récente de la Plume noire, où les mêmes bas du front ont pu déambuler en masse dans les rues de Lyon sans être inquiétés d’aucune manière tout pareillement, on ne peut que constater une étrange complaisance de leurs semblables en uniforme… La complicité idéologique, ça finit par se voir, là comme ailleurs.
Toute ma solidarité va à mes sœurs antifascistes. Tout mon soutien.
Voici le communiqué du groupe organisateur de ce rassemblement, auquel j’adhère en tous points. La lutte antifasciste telle que je la conçois ne peut en effet que se montrer anticapitaliste, anti-sexiste (ce qui inclut toute forme de LGBTQIA phobie) et antiraciste.
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