Ce genre de choses ne se passe pas par hasard, et il convient d’examiner le contexte qui permet d’ y concourir. Sur tous les médias, y compris à des heures de grande écoute, on ne peut qu’assister, médusé, à une incroyable libération de la parole raciste. Autrefois, ce genre de propos étaient cantonnés à des cercles d’extrême-droite confidentiels. Aujourd’hui, ce genre de racisme répugnant se répand de plus en plus ouvertement, en se banalisant tellement publiquement qu’on s’en prend à présent davantage, incroyable inversion accusatoire, davantage à ceux qui luttent contre ce type de discriminations insupportables qu’à ceux qui sont font les vecteurs, comme l’immonde popularité de Zemmour et toute une industrie de la haine qui se développe autour de ce genre d’idées monstrueuses le démontre assez.
C’est pourquoi je n’ai malheureusement guère été étonné, même si je me dois de le consigner ici, des propos de ce président d’un yacht club (rien que ça, c’est assez dire du communautarisme dont il s’agit) de Marseille, dont j’avais pris connaissance sur Mars actu ce matin, d’où l’illustration de ce billet. Mais comme l’article était en accès payant, j’ai été obligé de me rabattre sur un autre site d’information plus accessible aux précaires 😉
Ces propos ignobles sont d’autant plus intolérables qu’ils ont été prononcés en public, sans que quiconque ne se sente obligé d’intervenir pour faire cesser ce flot nauséabond, et notamment en la présence d’élus (LR) de la métropole marseillaise.
Je tenais absolument à vous présenter ce grand résistant de la dernière heure…
J’ose espérer que la forte proportion de marseillais d’origine maghrébine flétrie par les propos immonde ce Tommasini, de même que le silence coupable de ceux qui l’ont laissé dérouler une telle apologie de la haine raciste sans réagir sur le fait lui réserveront l’accueil que ce genre d’ordures de propos délictueux mérite.
Archivé.
Post-scriptum : et à peine après avoir publié ceci, tomber sur cela… je vais vomir