Michel Field publie aux Editions Mialet-Barrault « Paris émois » un essai, un récit dans lequel il évoque au long des pages des quartiers et des rues de Paris où s’est déroulé une grande partie de sa vie. Le livre débute par l’évocation de l’incendie de Notre Dame de Paris en avril 2019 et se termine par le premier confinement et la vision tout a fait inhabituelle de Paris quasiment désert.
J’aime beaucoup la couverture de ce livre qui reproduit le magnifique tableau de Gustave Caillebotte : Rue de Paris un jour de pluie.
Quant au livre lui-même on y trouve l’évocation de très nombreux endroits avec des rappels historiques et l’auteur nous donne les souvenirs personnels que ces lieux évoquent pour lui.
Je dois dire que j’ai été un peu déçu car dans les rappels historiques je n’y ai pas appris grand-chose, beaucoup des éléments qui y figurent ne sont pas originaux et, quant aux souvenirs de l’auteur, il y en a assez peu qui sortent de l’ordinaire des vies d’aujourd’hui. J'ai préféré et de beaucoup le livre ayant le même objet qu'a publié par Laurent Gaudé: "Paris mille vies". Un passage m’a, cependant ému, celui où l’auteur évoque une employé de l’Etat civil de la Mairie du XII° arrondissement. Je n’en dis pas plus, le lecteur s’y reportera.