Charles Trenet, de Narbonne, 17 mars 2021
Prendre un taxi, qui va le long de la Seine………..
Comme une envie subite d’aller cet aprés midi à Narbonne au 13 rue Charles Trenet, à 60 km d’ici, une rue dans un quartier modeste, pour voir la maison de Charles, Charles Trenet.
Sa maison est construite sur des rails, le chemin de fer est à deux enjambées, on peut, ici, facilement se jeter sous un train ou rêver toute une enfance.
Je regarde par la fenêtre, je vois une personne attablée qui semble attendre ou lire, une fenêtre plus tard, il n’y a plus personne. Les visites du musée, reprendrons un jour, je reviendrai.
Peu après, nous avons filé, moi et ma fille, jusqu’au cimetière ouest, il fallait que je le salue. Dés l’entrée, une bourrasque de vent glacial nous transperça jusqu’à la fin de notre visite, puis s’évanouit pour rejoindre la voiture.
Je n’aime pas beaucoup cette plaque de marbre en pente ou rien ne semble tenir, surtout pas les fleurs en dehors des pissenlits que ma fille déposa dessus. Elle combla mon oubli, par une dent-de-lion. Après avoir pointé du doigt la belle phrase de Charles, je sentis le marbre chaud sous la main, le soleil cognait depuis le matin, la masse de pierre incandescente.
Sur la stèle inclinée, on peut lire une épitaphe de Charles Trenet, que je ne dévoilerai pas.