Elle se réveille de grand matin, pleine d’entrain et d’enthousiasme, deux traits de caractères que j’apprécie en temps normal. Pendant que le café passe dans l’antique cafetière à filtre, elle lui raconte son rêve dans lequel elle assistait au seppuku de Mishima le 25 novembre 1970 puis elle avale une gorgée de café et déclare qu’elle va écrire un livre sur Mishima, et Brautigan aussi, sur le Japon, l’écriture et le suicide qui réunissent les deux auteurs, et que ce sera un livre décalé et un peu dingue. Je trouve l’idée séduisante mais je me méfie de mon imagination, surtout le matin.