L’Anglais Raf Rundell a débuté en tant que DJ, avant de formé le trio très vite devenu un duo The 2 Bears avec un certain Joe Goddard (également membre de Hot Chip !). En solo, si sa toute première chanson remonte à ses 23 ans, il faudra attendre 2016 pour un mini-album, The Adventures Of Selfie Boy, puis deux ans plus tard pour son tout premier véritable album, Stop Lying. Le regretté Andrew Weatherall lui a bien démontré qu’il lui fallait continué dans sa voie, tant Rundell ne réalisait pas vraiment ce qu’il faisait en solo, toujours porté par une force créatrice.
Comme pour le précédent, l’image de couverture a été peinte par Ben Edge et elles partagent un lien fort, s’agissant ici du géant nommé Dawson, à la fois humain et végétation, mâle et femelle, et un nouveau monde se trouve en plein croissance dans son ventre – je vous laisse trouver le lien avec Dawson’s Heights, dans le sud de Londres…
Musicalement, O. M. Days (O.M. seraient les initiales de Operation Mindfuck, mouvement contre-culturel créé par un certain Robert Anton Wilson dans les années 70) est une réjouissance dès les premières secondes de l’ouverture « More U know ». Oubliez tout ce que j’ai écrit précédemment et laissez-vous transporter par l’essentiel : la magie de Raf Rundell – accompagné ici et là des artistes Chas Jankel (de The Blockheads), Lias Saoudi (de Fat White Family), la chanteuse Terri Walker, Andy Jenkins et du groupe Man & The Echo – opère durant quarante-cinq minutes pleines de rythmes bienveillants et de mélodies tantôt joyeuses, tantôt mystérieuses.
À découvrir de préférence le soir…
(in Heepro Music, le 20/04/2021)
éé
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble