Cette collaboration entre Floating Points, Pharoah Sanders et le London Symphony Orchestra reçoit des éloges de toute part depuis sa publication il y a quelques semaines seulement. Pourtant, la symbiose entre l’électronique de l’Anglais, le saxophone de la légende américaine et l’orchestre symphonique de Londres n’était, sur le papier, pas chose aisée.
En 2019, je découvrais enfin réellement Floating Points avec son second album, le premier publié sur le label Ninja Tune, et après Elaenia que j’avais trop vite mis de côté, son successeur Crush m’avait immédiatement accroché et les réécoutes sont toujours un plaisir. Quant à Pharoah Sanders, si je connaissais évidemment son nom depuis toujours, la musique du saxophoniste me demeurait, elle, inconnue. Avec Promises, je suis littéralement ravi, enchanté, enivré de le découvrir enfin.
Construit en neuf mouvements tournant autour d’un leitmotiv qui revient presque absolument tout au long des 45 minutes, l’album ressemblera autant à une épopée imaginaire qu’à un moment parfait de méditation selon notre humeur – les images d’un film assurément introspectif ne pouvant que défiler sous nos yeux à chaque instant, à moins que ce ne soit celles de nos propres vies.
(in Heepro Music, le 19/04/2021)
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