Lire Scott Fitzgerald, c'est comprendre que le riche n'est plus ce qu'il était. Ce qui fascinait Scott Fitzgerald, chez le riche, n'était pas son argent, mais sa culture, sa façon d'être. Les riches étaient une aristocratie, avec toute la séduction de celle-ci.
Le riche moderne, même s'il doit, ce qui est désormais le cas, sa fortune à ses études, est un inculte, c'est un parvenu, un oligarque au sens russe du terme. Il est à l'image de Bill Gates qui, là comme ailleurs, fut un précurseur.