New Amsterdam // Saison 3. Episode 7. The Legend of Howie Cournemeyer.
La thématique de la semaine change un peu de celle du Black Lives Matter de la semaine dernière qui était fait par moment de façon maladroite. Cette semaine on parle de VIH. En tout cas, ce qui me plaît énormément avec cette saison 3 de New Amsterdam (qui est la meilleure de la série, sans aucun doute possible) c’est le fait que les scénaristes et le casting semblent avoir mis leur coeur et leur âme dans la saison. Tout ce que fait la saison donne parfois l’impression que l’on est dans une chirurgie à coeur ouvert et les émotions coulent forcément à flot. Nous arrivons maintenant à la fin de la première moitié de la saison et la saison s’avère très proche de ses personnages et plus personnelle que les précédentes. C’est tout à son honneur car cela a réellement mis en avant toutes les qualités de chaque personnage.
Un aspect que j’aime dans cette saison c’est aussi la façon dont Max fait face à des problèmes qui sont bien plus importants qu’il ne semble l’imaginer au départ et qu’il ne peut pas résoudre en un épisode. J’apprécie la façon réaliste où finalement Max n’a pas réponse à tout en un épisode. Cela permet de voir les faiblesses des médecins et le fait qu’ils ne sont pas toujours capable de résoudre TOUS les problèmes. C’est normal, ils ne sont pas des Superman après tout. Ce qui parfois est un échec dans les séries c’est le fait que tout est résolu de façon surréaliste et que les réponses apparaissent alors superficielles. New Amsterdam choisit clairement de faire l’inverse et je trouve ça assez fascinant. En plus d’ajouter énormément d’ingrédients réalistes cette saison, New Amsterdam a décidé de garder le ton qu’elle emploie depuis ses débuts avec un vrai message d’espoir (quelque chose dont nous avons tous besoin).
De plus, New Amsterdam trouve un bel équilibre entre le développement des personnages et les diverses intrigues médicales. Cela évite d’avoir la fameuse formule du cas de la semaine qui parfois peut devenir redondante tant elle s’avère classique et facile à mettre en oeuvre. La série se concentre cette semaine sur la thématique forte du VIH en ajoutant forcément le sujet de l’homophobie en créant un parallèle entre l’épidémie de VIH des années 80 et la pandémie actuelle en racontant comment tout cela a ravagé complètement la communauté gay. C’était une intrigue parfaite pour New Amsterdam qui soulève une fois de plus un sujet fort et l’exploite ici d’une bien meilleure façon que Black Lives Matter dans l’épisode précédent sur l’égalité salariale. Il y a des personnages toujours aussi forts dans cette série et c’est ce genre de choses dont on a besoin dans les séries médicales, pas la superficialité qui ronge des séries comme The Good Doctor ou Chicago Med…
Note : 7/10. En bref, un épisode fort et riche avec de l’émotion et un équilibre parfait entre personnages et intrigues.
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