Les cyberattaques qui ont visé la plateforme " Ma classe à la maison " du CNED la semaine dernière ont été réalisées depuis la Russie et la Chine, selon l'AFP. Mais cela signifie pas que les auteurs de ces attaques sont russes ou chinois.
Par DDoS
Ces informations sont issues des premiers éléments de l'enquête des policiers de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication. " Il y a eu de vraies attaques, renouvelées plusieurs fois ", indique une source du JDD. Elles émanent bien de l'étranger. Mais pas de conclusions hâtives, " cela ne signifie pas que les commanditaires sont russes ou chinois ", ajoute la source.
Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation, avait la semaine dernière accusé l'hébergeur OVH d'être responsable des pannes. Mais l'hébergeur lui a répondu qu'il n'était en rien fautif. Jean-Michel Blanquer a également évoqué des cyberattaques. La CNED a fait l'objet d'attaques par DDoS. Autrement dit, les serveurs ont été submergés de connexions qui viendraient de Russie et de Chine. " Dès mardi matin, nous avons subi une trentaine d'attaques, de plus en plus fortes ", a déclaré Michel Reverchon-Billot, le directeur général du CNED. " Nous en avons subi toutes les nuits, y compris vendredi, à partir de 1 heure du matin ", explique le responsable.