Ils sont jeunes, ils sont fous, mais savent-ils au moins ce qui les attend?La lumière aura-t-elle la même saveur ? Leurs pas dans la ville seront-ils aussi fringants ?L’espoir, l’insouciance, la beauté, l’impertinence, mes vertes années en étaient gorgées.Si j’avais des yeux, c’était pour regarder. Si j’avais des pieds, c’était pour gambader. Si j’avais du cœur, c’était pour rire et pleurer. Les grains de sable sur la plage, je prenais plaisir à les compter.Et quand dans l’eau je nageais, une sensation de liberté emplissait mes sens.Je ne sais pas dire le fleuve qui coule dans mes veinesLoin de tout regard, je ne pense à rien. Je vis chichement. La gloire est un plaisir qui ne me séduit plus.Assis à mon bureau, je jette un regard furtif sur ce qui se passe dehors. Il est 15h, bientôt l’école est finie.J’attends que sonne la fin de cours.J’attends que résonne la fin de la récré, la fin du voyage, la fin de toutes choses.