Capture d'écran de TVPública (l'émission du matin)
Depuis hier, l’Argentine est bouleversée par la disparition brutale d’un des journalistes de télévision les plus en vue : Mauro Viale avait 73 ans et il n’a ressenti les premiers symptômes du covid-19 que vendredi dernier, dans la journée. Il a fallu l’hospitaliser dans la foulée et il est décédé dimanche, en service de réanimation, de ce qui est sans doute une thrombose aiguë qui a provoqué un arrêt cardiaque.
Hier, on a transféré en urgence absolue un sénateur de la province de Santa Cruz dans un hôpital de Buenos Aires et le parlementaire se trouve actuellement entre la vie et la mort.
Il y a quelques jours, un journaliste des plus célèbres, Victor Hugo Morales, a été hospitalisé lui aussi et, heureusement, il semble maintenant tiré d’affaire. Hier, un autre journaliste était testé positif, ce qui s’est traduit par son retrait immédiat de l’antenne.
Cela fait beaucoup pour un pays si proche du Brésil et avec autant de relations traditionnelles
La ministre de
la Santé apparaît elle-même masquée lorsqu’elle passe à la
télévision.
TV Pública a donc décidé que désormais lorsque plusieurs personnes interviennent sur le plateau devant les caméras, elles seront désormais masquées. Plusieurs chaînes privées ont pris les mêmes dispositions, même si partout les distances entre les participants s’étaient déjà considérablement élargies il y a un an.
Les journalistes ont créé un mot d’ordre sur Twitter : #barbijosenlaTV.
Si les télévisions françaises se refusent toujours à mettre en œuvre semblable mesure, à Bruxelles, la RTBF l’a depuis longtemps adoptée, ce qui permet de faire œuvre d’exemplarité. Il est plus facile après cela d’exiger le port du masque pour tout le monde et tout le temps.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
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