Sournoisement elle t’a assiégée,
Cette pandémie venue d’on ne sait où,
Qui petit à petit t’a diminuée
Et a fini par t’enlever à nous.
Tu es allée rejoindre tes aïeux au paradis.
Le virus nous priva même de ta mise en terre,
Confinés que nous étions pour éviter la maladie.
Ton absence est devenue pour nous un enfer.
Tu étais notre tendre amie
Tu étais notre rayon de soleil.
Maintenant que tu es partie
Tes rires n’égayent plus nos oreilles.
La tristesse, la mélancolie nous hantent
L’injustice, la colère, la rage nous éreintent.
La douleur de la séparation reste violente
Et l’espérance de jours meilleurs en nous s’est éteinte.