Dans un ciel qui n’est plus tout à fait celui du crépuscule et pas encore celui de l’aube, une nuée d’étourneaux vole de manière imprécise et sauvage au-dessus des donjons. En proie à une vive tension je les observe en redoutant quelque chose. Lorsqu’ils piquent en rase motte à proximité du sentier, je peux les détailler et je comprends alors l’origine du trouble : aucun de ces oiseaux ne possède de tête, ils volent décapités et fous, comme portés par un élan suicidaire impossible à rassasier.