Depuis quelques, l’ONG Amnesty International affiche un nouveau visage; celui de la française Agnès Callamard, qui désormais occupe le siège du Secrétariat Général de ladite organisation, dont l’intérim était jusqu’ici assuré par Julie Verhaar.
Une nouvelle qui a tôt fait de semer le doute auprès de certaines personnes averties, notamment la chercheuse franco-algerienne Samira Della qui n’a pas manqué de titrer sur son blog le 8 avril 2021 : « La nouvelle Secrétaire Générale d’Amnesty va-t-elle enfin laver l’organisation ? »
Dans son analyse, la chercheuse émettait des réserves quant à la probité morale de dame Callamard qu’on veuille bien nous faire croire. À la réalité, pour S. Della, ladite ONG traîne des casseroles depuis un certains temps et n’avait forcément besoin d’un visage dont l’exemplarité est loin d’être avérée.
En effet, la lecture des récents évènements qui ont mis à mal cette ONG internationale intrigue au plus haut point…
Scandales autour de la prostitution en Grande-Bretagne, des détournements de fonds en Afrique, des attaques sévères contre des démocraties comme la France, il faut croire que Amnesty International fait tout sauf respecter religieusement les missions qu’elle s’est assignées. Que dire de la manière dont Amnesty agit en Afrique centrale ! Règlements de comptes et chantages à outrance, attaques sévèrescontre les démocraties !
À la journaliste Samira D. de poursuivre : « Alors que j’étais dans ma famille dans le sud algérien, j’ai été surprise de découvrir du contenu sponsorisé par Amnesty sur Twitter (…) Quelle ne fut pas ma stupeur de constater que non seulement Amnesty paye une campagne de publicité de grande ampleur afin de salir un gouvernement quel qu’il soit aux yeux des citoyens africains des autres pays, mais en plus, il mène cette campagne depuis près d’un an ! «
Prenons un instant pour réfléchir à cela car l’Afrique est en droit de se poser des sérieuses questions quant aux agendas cachés de telles organisations. On se souvient encore des articles sponsorisés dans le but de diffamer l’État camerounais accusant son armée de tous les maux et exactions, une armée pourtant bien seule dans le grand Nord, abandonnée aux barbares de Boko Haram. Cette nébuleuse qui use de tous les moyens possibles (attentats, enlèvements d’enfants, pillages, vols, viols, meurtres, décapitation, etc…) pour gagner du terrain et l’armée camerounaise tient bon, jusqu’à présent, dans la lutte pour la sauvegarde de ses terres.
On se souvient aussi qu’il y a quelques mois, un scandale était venu salir une organisation sœur d’Amnesty, le CICR du Burkina Fasso. Des enregistrements avaient été publiés sur la toile, expliquant comment l’organisation rencontrait et traitait d’égal à égal avec des terroristes locaux. Certains diront que c’est un cas isolé…
Mais revenons à Amnesty et à sa nouvelle secrétaire générale, Agnès Callamard, déjà accusée par des sites de fact-checking, de propager des fake news… Le Figaro, de son côté, rappelle qu’elle a dénoncé avec vigueur la neutralisation du super-terroriste en charge du terrorisme au Moyen-Orient, Qassem Suleimani. S’il est vrai que la méthode Trump dénotait, la disparition du terroriste n°1 – responsable de centaines de morts à travers la planète, était une excellente nouvelle pour l’humanité.
La presse israélienne, quant à elle, qualifie Mme Callamard de « naïve » ou d’ « activiste pro-palestinienne qui sied bien à la fonction à laquelle elle accède » et rappelle que la dame propage réglièrement des fausses informations à caractères antisémites (comme une sur la mort de Yasser Arafat). Et dans les méthodes crasses utilisées contre l’État hébreu: l’appel au boycott des universitaires juifs israéliens (qui seraient tous des salauds d’assassins, parce que juifs vivant en Israël). Un visage sombre que dame Callamard s’évertue à dissimuler grâce à la bonne collaboration d’une presse acquise à sa cause et toujours prête à l’idéaliser pour lui assurer quelques sympathies
Si au premier abord, les ONG poursuivent des objectifs louables s’orientant vers la défense des droits de l’Homme et de la dignité humaine, de plus en plus d’éléments démontrent que pour certaines de ces organisations ce constat est à relativiser. Et puis, quand on sait qui se cache derrière Amnesty, on se devrait également de prendre peur…
Georges Soros, milliardaire notamment accusé de délit d’initiés en France par la Société Générale est à la tête de la fondation Open Society Institute, qui promeut la démocratie, et est l’un des plus gros donateurs d’Amnesty International Charity Limited. Il a déjà investi plus de 100 millions de dollars au sein de l’ONG… Un autre « scandale » financier éclaboussait l’ONG il y a quelques années; l’ancienne directrice d’Amnesty, Irene Khan, s’était vue octroyer une indemnité de départ de plus de 600 000€, étrange venant de cette femme qui avait activement lutté contre la pauvreté dans le monde…
Autant d’irrégularités pour conforter nos doutes et suspicions. Que ce soit au Cameroun, en France, en Algérie ou aux États-Unis, cette ONG va devoir travailler fort pour redorer son blason et paraître un peu plus honnêtes aux yeux de ceux qu’elle est censée défendre. Et cela devrait commencer par le casting judicieux des visages qui incarnent des valeurs et non des profils préparés aux missions pour des agendas cachés.