La voie du tablier est un manga de Kousuke Oono. Le mangaka est né dans la préfecture de Shiga, il débute en 2016 dans le Monthly Comic @Bunch avec Legend of Music. Sa première série, La voie du tablier, est pré-publié dans le magazine pour adulte Kurage Bunch (Shinchôsha), elle compte sept tomes au Japon, toujours en cours de parution. En France le manga est édité par Kana dans sa collection BIG Kana.
Adapté en drama en 2020 sur la Nippon TV avec Hiroshi Tamaki dans le rôle de Tatsu, cette fois c’est en anime que nous le retrouvons. Les cinq premiers épisodes sont arrivés le 8 avril 2021 sur Netflix.
L’histoire
Notre homme est ancien yakuza devenu homme au foyer… Il se faisait appeler « Tatsu, l’immortel » ! Aujourd’hui, il est l’homme idéal : il prépare des bentô à tomber, il repère les meilleurs promotions et il aide même d’anciens collègues (?) dans leur quotidien…
Mais malgré son adorable tablier, il ne peut totalement gommer son air patibulaire et son regard de tueur… Pour notre plus grand plaisir !
Motion comic
La principale polémique est que la série est un motion comic. On prend des images fixent on rajoute un peu de mouvement (ici principalement les bouches), des effets et roulent ma poule. C’est souvent utiliser pour faire des bandes annonces sur les mangas justement qui n’ont pas de support anime pour la promotion d’un nouveau tome. Depuis le début c’est le parti pris de la série demandé à son réalisateur Kon Chiaki. J.C.Staff n’a fait que son travail. Sauf que n’ayant pas cette info, beaucoup attendait un anime avec une « vraie » animation. Pourtant beaucoup d’animes de type gag manga sont fait en motion comic, mais bien évident beaucoup moins connus que La voie du tablier et d’habitude personne ne s’en préoccupe.
En revanche, il ne faut tout de même pas se leurrer c’est souvent fait dans une optique de faire baisse les cours, et de faire un anime avec un budget très light. On aura beau me dire que non, ne soyons pas dupe, c’est un peu le cas quand même. Pourquoi le résultat est ni bon, ni mauvais ?
J’ai retrouvé l’humour du manga, je me suis bidonnée alors que je connais le gag. Il y en a certains que j’attendais avec impatience. L’anime doit beaucoup à son doubleur, Kenjiro Tsuda, qui est parfait pour le rôle de Tatsu. Sa voix grave et caverneuse donne du relief à ce yakuza reconverti. Il avait d’ailleurs participé à une vidéo promotionnelle car même son vrai visage est parfait !
Mais, il y a un mais….
Cependant, on ne retrouve pas la qualité des dessins de Kousuke Oono. Vous me direz on perd toujours en passant à un dessin d’animation simplifié. Mais justement ici c’est pas animé donc on aurait pu au moins garder les graphismes léchés du mangaka. Et en ce qui concerne la mise en valeur des gags, il manque peut-être un petit quelque chose qui aurait effectivement pu faire passer la pilule. Parce que parfois bha, ils ont beau essayer ça passe pas très bien.
La seconde partie est d’ors et déjà en route ce qui nous permettra encore une fois de rigoler un bon coup devant sa télé. Les épisodes sont très courts, donc ne vous prenez pas la tête et profitez du moment pour rire un bon coup. Si vous n’êtes pas gêné par un format un peu statique, alors n’hésitez pas à prenez votre pied.
Si l’anime reste un divertissement fort agréable, je ne peux que vous encourager à lire le manga disponible chez Kana. Il est aussi drôle que bien dessiné et ne devrait jamais vous décevoir.
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