Deuxième partie de Sword of honour. Cette fois-ci, on découvre les commandos. Une idée nouvelle. Un des maris de la femme de Guy Crouchback, officier de carrière, est chargé de monter une unité commando. Il y réunit ses amis, tous gens de la haute société. On y passe le temps agréablement.
Puis, après bien des péripéties, ils se retrouvent faire la campagne de Crète. Une longue déroute, dans le désordre le plus complet, avec pour mission finale de se rendre aux Allemands. Guy est invité par d'autres militaires à s'échapper dans un bateau de pêche. Il est un des seuls survivants de l'aventure, sauvé par un subalterne, quelque-peu inquiétant. (S'est-il débarrassé des autres navigateurs ?)
Occasion de voir les ridicules de l'arrière, en particulier des officiers généraux. Tous plus sots les uns que les autres.
Une unité étant menacée de disparition, elle décide d'un coup de pub. Elle expédie ce qu'elle a sous la main, c'est à dire un raté avec une bande de pieds nickelés, dynamiter un bâtiment d'une île anglo-normande. Le sous-marin qui les transporte se perd dans la brume, et ils débarquent en France, où, dans l'improvisation totale, il font sauter un train de marchandise. L'affaire est montée en épingle. Le raté est nommé colonel, et sert aux relations publiques de l'Angleterre auprès de ses alliés.
Un phénomène curieux, en ces temps, était la valse des grades. En fonction des besoins on changeait de grade. D'ailleurs, les seuls qui semblent avoir de brillantes promotions, comme ici, sont les imbéciles et les planqués. Les autres sont cantonnés à des postes subalternes.