"Il faut prendre des mesures plus draconniennes",
dit le gros titre en citant Axel Kicillof
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En Argentine, le variant anglais
et le brésilien (celui de Manaus) font des ravages. L’épidémie
se répand à une vitesse plus grande que ce qui avait été
envisagé. Les institutions sanitaires, mutuelles (elles possèdent
leurs établissements hospitaliers), hôpitaux publics, médecins et
personnels soignants tirent le signal d’alarme.
Le gros titre se comprend sans traduction
En bas, la photo d'un désastre : un incendie
spectaculaire a détruit une partie de la province de Chubut
dans les Andes patagoniennes
En haut, un article sur la contagion dans un bus
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Côté politique, le gouverneur de la province de Buenos Aires, Axel Kicillof, est d’avis de mettre en place un véritable confinement, mais cela voudrait dire fermer à nouveau les écoles, ce qui serait un nouveau drame pour de très nombreux enfants et adolescents, notamment dans le sud plus pauvre que le nord provincial.
En revanche, le chef de
gouvernement de la Ville de Buenos Aires, le libéral Horacio Rodríguez Larreta, s’y refuse. Il en va de la
santé économique de tous les secteurs dits non essentiels qui
fonctionnent aujourd’hui avec jauge : cinémas, théâtres,
musées, restaurants, bars et cafés, etc.
"Kicillof fait pression pour aggraver le confinement
et fermer les écoles", dit le gros titre
En haut, les incendies en province de Chubut
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Il semblerait que les transports
en commun soient l’un des vecteurs essentiels de contagion malgré
les masques. Hier plusieurs journaux ont mis à leur une des photos
de quais de gare à l’heure de pointe, le matin, et c’est en
effet impressionnant. Mis à part le couvre-feu et quelques
interdictions difficiles à contrôler (dans les domiciles privés !),
tout fonctionne encore presque normalement en Argentine depuis le
début de l’été.
"La Province [de Buenos Aires] rassemble des alliés
pour aggraver les restrictions", dit le gros titre (en bleu pour une fois)
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Il est probable que le gouvernement national doive trancher dans les heures qui viennent pour préserver le système de santé, eu égard à la pénurie de vaccins là-bas comme ici (1).
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
lire l’éditorial très remonté du rédacteur en chef de La Prensalire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación
(1) A ceci près que les Argentins n’ont pas de querelle Astra-Zeneca. Ce produit n’arrive pas jusqu’à eux. Ils se débrouillent avec des vaccins russes et chinois.