Tour se passe comme si le président de la République Paul Biya a décidé de faire du Minetat/Sgpr l’homme fort, la plaque tournante de son système de gouvernance.
Bénéficiant d’une procuration de « Dieu », le « vice-Dieu » s’arroge tous les droits et les pouvoirs. « La nature a horreur du vide », enseigne l’adage. De manière opportune, le Minetat-Sgpr qui est aux commandes règne avec plénitude. À sa place qui oserait faire la fine bouche, bouder un tel plaisir; celui d’avoir le dernier mot, le pouvoir décisionnel essentiel en lieu et place du président de la République?
Le Minetat/Sgpr Ferdinand Ngoh Ngoh est le véritable artificier, l’homme qui tient le gouvernail. Dans le registre des décisions de nomination, les autres actes de souveraineté et de gouvernance managériale attribués au président de la République Paul Biya, il y en a qui sont questionnables, alors que dans d’autres, il s’observe une influence, sinon, des soupçons de surenchère, diverses formes d’injustice, de chantage.En l’absence des procédures de vérification, entendu que le président Paul Biya ne reçoit pas ses proches collaborateurs en audience, les prescriptions, les injonctions, les directives de Ferdinand Ngoh Ngoh sont inattaquables, exécutoires.