"la quête de la neutralité carbone est sans doute un objectif louable mais, si l’on considère la question environnementale dans son ensemble, se focaliser sur le C02 peut avoir des effets délétères. Dans le cas chinois, cela pourrait servir de justification supplémentaire à la vague de construction de barrages qui ravage déjà des communautés entières et menace les ressources en eau dans les pays riverains en aval, en Asie du Sud-Est, avec un impact à la fois sur leur environnement et sur leur économie (...) la Chine a déjà exporté certaines de ses installations les plus intensives en carbone, comme les centrales électriques au charbon, vers ses partenaires de l’initiative des Routes de la soie. Les entreprises d’État chinoises se sont lancées dans des projets d’infrastructure tels que des lignes ferroviaires à grande vitesse, des autoroutes, des barrages hydroélectriques et des ports en eau profonde, qui ont tous une empreinte carbone importante et des conséquences écologiques à long terme en termes de perte d’habitat et de biodiversité." (Article.)
Et si la France exploitait la mode du CO2 pour reconstruire le tissu industriel qu'elle a délocalisé ?