Non, je ne fais pas référence au black out que tant d’enseignants découvrent à leur grand désespoir en voulant désespérément se connecter via les outils internes de l’Éducation Nationale avec leurs élèves, en raison d’une sous dotation notoire en matière d’investissement dans les infrastructures numériques depuis tant et trop d’années. Non. Ni aux mensonges et fakenews ridicules de ce ministre d’une incompétence notoire, au point qu’il devienne la risée des internets …
Je veux parler de cela, de ce que je viens de découvrir, ébahi, au détour d’une page web…. Cette grande lumière qui soudain apparait… Comme tout devient plus clair… C’était donc ça, cette stupéfiante chasse aux antiracistes qui seraient les vrais racistes, aux « islamo-gauchistes« , aux décolonialistes, et aux écologistes woke… Cette obsession immodérée pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à l’once d’un élément de culture musulmane… au point même de nier l’existence de l’islamophobie dans ce pays, alors qu’elle ne cesse de s’étaler sur les réseaux sociaux, et d’entraîner la guerre de tous contre tous, sous l’impulsion de ces apprentis sorciers qui ne cessent de jeter de l’huile sur le feu…
… et dans le même article, je ne découvre pas, par contre, la réaction d’une autre personnalité toxique bien connue, du même groupuscule républicaniste identitaire, de ces gens qui ont contribué activement auprès du gouvernement à la disparition de l’Observatoire de la Laïcité. Sa conception de ce concept qui m’est cher était probablement trop saine, pas assez punitivement orientée, encore et toujours, envers la même communauté, à l’exclusion de toute autre, ce qui les dérangeait trop fortement. La tentation était trop grande… Un obstacle à leur appétit de vengeance aveugle et essentialisante envers tous les supposés terroristes qui se cacheraient derrière chaque musulman.e.
Ce n’est pas là un signal faible comme ceux que les mêmes tentent de trouver dans le port d’un voile en toutes occasions et tous lieux, dites moi, mais bien la démonstration évidente, jusqu’à l’absurde (prendre un roman fictionnel provenant d’un romancier aux tendances paranoïdes bien connues pour la réalité, quel égarement) que quelque chose est pourri, au royaume de fRance…