Les exemples factuels s’accumulent à la pelle actuellement, qui démontrent une révoltante forme d’injustice sociale en regard d’une indispensable égalité de traitement vis à vis du si nécessaire et salutaire respect des mesures sanitaires visant à enrayer l’effroyable expansion du virus du 1 Covid19. L’exemple le plus criant est celui de ces dîners clandestins qui enflamment en ce moment la chronique indignationnelle sur les réseaux (a)sociaux. Il ne se passe pas un jour sans que l’on n’apprenne que telle ou telle sommité s’est affranchie allègrement des règles de bon sens imposées à tout un.e chacun.e. Pire, on assiste à un festival – y compris en haut lieu, au sein même du gouvernement – de réactions toutes plus pétées les unes que les autres… Rappelons opportunément que par delà la polémique Chalençon, même un commissaire de Police s’est fait prendre la main sur la fourchette… « La chair est faible hélas »…
Pourtant, quand il s’agit d’un quidam qui fait la même chose sur la plage, heureux de pouvoir enfin décompresser un peu au milieu de cette période singulière d’étouffement de nos libertés publiques, on le rappelle sèchement et promptement à sa modeste condition…. avec une amende qui ne sera visiblement pas, elle, en proportion de ses maigres revenus… avec qui plus est une débauche de moyens sécuritaires qui ne peut que choquer. Une fusil d’assaut, sur une plage, était-ce bien utile ?
Sur le registre des nourritures spirituelles, cette fois, si l’on ne dédaigne pas vraiment de stigmatiser le séparatisme d’une certaine religion fortement vilipendée au point de la désigner comme cible d’une loi, une autre est cependant étrangement préservée des critiques, malgré le peu de cas qu’elle fait également des gestes barrière et autres contraintes sanitaires imposées au commun des mortels…
Faudra pas s’étonner après si l’on ne fait pas que vous tirer par la chemise… ou la soutane 😉 Ségrégation économique et sociale, société à deux vitesse, selon que tu seras puissant ou misérable, duplicité des indignations…
On vous voit, et on vous juge. Grave.
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1 oui, j’emploie le masculin, et merde aux snobs.