"De nos jours la production viticole s'appuie toujours plus sur la technologie, éloignant les vignerons des savoirs séculaires transmis par les générations précédentes. Force est de constater que de nombreux vignobles sont maintenant épuisés. Et pas seulement en France, dans toute l'Europe il faut arracher chaque année des milliers d'hectares, car la vigne meurt à petit feu.Heureusement dans tous les domaines de la viticulture on rencontre des rebelles, des précurseurs, des résistants !Nathalie, Julien et Lilian font partie de ceux qui ont fait le choix de remettre le bon sens dans leur travail et du sens à leur vie".
C'est le pitch d'un documentaire qui doit être prochainement diffusé sur Arte.
"Le renouveau du vignoble français"Il fait furieusement envie.
La bande annonce est visible (et écoutable) en suivant ce lien.
Arte et le vin, j'ai déjà donné.
Reçu, aussi.
Je pense en particulier à la série "Punkovino".
Pour ce qui concerne mon blog, ça commence juste là.
Leur nouvel opus, avec des résistants qui sont enfin reconnus à leur juste valeur, vous a des petits airs de Jean Moulin du plus bel effet.
Mais je crains que cela ne finisse en France Gall.
Et je ne parle pas du résultat du dernier match de rugby.
(sincères remerciements à Christophe, sans qui cette référence essentielle (France Gall, pas le rugby) m'aurait échappé ! elle est essentielle ne serait-ce que parce qu'elle me donne mon titre).
Je crains en effet que ce soit toujours la même chanson (non, ça va aller, les archives vidéo de l'INA) : dans ce monde à la modernité délétère des résistants luttent en mode village gaulois pour sauvegarder les savoirs faire ancestraux et le bon sens paysan.
Savoirs faire ancestraux et bon sens paysan prenant des formes qui, trop souvent, n'ont existé que dans leur esprit.
Mais on s'en fout car lutter, au cul du cheval - le cheval est une valeur sure : ça fait de super images - contre tous les autres qui massacrent (prétendument) la vigne et le terroir pour en faire des vins (soit disant) morts : ça prouve qu'on existe.
On n'existe pas par ce que l'on fait mais par les attaques que l'on porte - de préférence violemment - contre les pratiques réelles ou supposées des adversaires (concurrents ?) que l'on s'est choisis.
Bon, sinon, commençons par signaler que l'on arrache la vigne parce qu'elle a un cycle de vie et que la vie ... ben elle finit par s'arrêter.
Alors ce cycle on essaie d'y coller pour garantir un niveau qualitatif (et quantitatif) au moins constant.
Puis les manquants ne sont peut-être pas dus qu'à la modernité hein ? voir, par exemple et toujours sur Arte, Punkovino et ses séquences survolant des vignes bien clairsemées (j'en ris encore).
Bref : je suis impatient ....
(et si la team sulfites veut en profiter pour qu'on se fasse une soirée en mode Muppet show, je suis partant !)