Le Grand Paris Express devrait intégrer des technologies de pointe qui vont permettre de centraliser de nombreuses fonctions très importantes à la gestion du réseau automatique autour de Paris.
La mise en place d'un tout nouveau réseau de transport en commun est l'occasion idéal pour employer des technologies difficiles à mettre en place sur un système déjà existant avec un vécu qui empêche parfois certaines installations. Le Grand Paris Express va tout simplement entourer Paris de métros automatiques. C'est l'installation de 200 km avec une mise en oeuvre de 2024 à 2030 si tout va bien.
L'installation de centaines de caméras de surveillance
Les lignes 15,16 et 17 vont très rapidement être équipées de nouvelles technologies développées par Atos qui a remporté le contrat avec Axione et Siemens mis en place par la Société du Grand Paris. Ces différentes technologies vers installés et centralisées sur un data-center et elles vont permettre de gérer l'insonorisation, l'éclairage, la vidéosurveillance, la radio et la billeterie des différentes stations de métro.
Toutes ces technologies sont prévus pour travailler ensemble, communiquer. Dans l'ancien réseau de la RATP, on se trouvait sur plusieurs plateformes techniques qui supervisées une technicité et alors on avait plusieurs prestataires techniques qui cohabitaient ensemble. On avait alors des problèmes de liens et de maintenance. Atos est le maître d'oeuvre mais c'est Siemens qui va se charger de la mise en oeuvre de la vidéosurveillance qui devrait compter plus de 13000 caméras pour les trois lignes.
En comparaison actuellement, l'ensemble du réseau RER compte 10000 caméras de surveillance. La différence est énorme et la Société du Grand Paris souhaitait mettre en place un système de vidéosurveillance complet afin d'éviter au maximum les pannes et améliorer aussi la couverture par rapport à ce que l'on a sur un réseau traditionnel.
De plus, les données recueillies, obtenues par ces caméras seront ensuite analysées grâce à des techniques d'intelligence artificielle et d'apprentissage automatique. Les buts étant d'aider au final les agents à repérer les colis suspects, la fumée, les mouvement de foule et les délits en général. Par contre, ces caméras ne semble pas être utiliser pour de la reconnaissance faciale selon les promoteurs du projet.