Se laisser porter par le texte. La philosophie fonctionne comme le jardinage et c’est en se souvenant et en regardant son grand-père que Yannick Fassier a retrouvé et la pensée et la terre et panser. Comme le feu qui cuit la pomme et dont les cendres sont rendues à la terre, accueillir le monde en soi. Comprendre ce qui se passe dans les plantes : l’assimilation pour faire monde. « Il y a un besoin indépassable de l’Autre ».
Et retour à la philosophie, et retour au grand-père qui ne possédait pas la terre mais habitait les jardins. Il n’y plantait pas un drapeau mais des plantoirs.
Et puis le chant du vent et toutes les espèces et tous les temps qui se croisent. Et le fumier qui recouvrait la terre pour la protéger, la reposer, en hiver. La reposer pour que ça repousse. Retourner la terre avec soin.
Le texte de Yannick Fassier, publié dans ce numéro 2 de La correction, et que je ne fais ici qu’évoquer est un hommage à ceux qui lui ont donné le goût d’écrire, parmi lesquels Alain Jugnon, Dorian Astor, Friedrich Nietzsche, Gilles Deleuze et Félix Guattari, et Bernard Stiegler.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble