Résumé : Parfois, les secrets deviennent moins lourds à porter quand on a quelqu’un avec qui les partager.
Mathis aime : frôler la mort, écrire des histoires de serial killers et, surtout, qu’on s’abstienne de lui parler. Ce qu’il déteste ? Tout le reste ! De sa prof principale, au lourd secret qu’il est obligé de garder pour protéger son père, sans oublier Théo et son homosexualité de malheur. Théo et sa capacité à discourir de tout, Théo et sa façon de le faire sortir de sa bulle, Théo et sa dyslexie qui pousse Mathis à passer plus de temps avec lui pour l’aider… Théo qui est en train de chambouler toute sa vie, alors qu’il n’a rien demandé à personne !
Pourtant, quand certains secrets sont trop lourds à porter, il peut être bon de s’en délester pour refaire enfin surface. Ou peut-être que, au contraire, les abîmes deviennent plus profonds lorsque l’on décide de s’ouvrir à quelqu’un…
Avis : Je cherchais une romance LGBT+ et assez doudou, le résumé de ce roman m’a donné envie, et malgré les sujets difficiles abordés (dépression, maladie mentale…), je pensais faire une bonne lecture. Et en fait, je ressors de ce roman un peu mitigé. Dans ce qui m’a beaucoup déplu, c’est les propos sexistes qu’on retrouve beaucoup au cours du roman, que je n’ai pas tellement apprécié. Il y a des agissements qui m’ont paru incohérent, et je n’étais ni happé par l’écriture, ni par l’histoire, ni par les personnages. Je les ai apprécié, surtout Naomie, mais sans plus. Théo m’a vraiment énervé au début et même s’il évolue, je l’ai trouvé assez fade, si j’avais de la peine pour Mathis et ses difficultés, je n’étais pas non plus à fond avec lui. J’ai aussi longtemps, très longtemps, détesté Varan.
Malgré ces défauts, quelque chose m’a poussé à continuer, j’étais curieuse de voir comment tout allait tourner et si Mathis allait s’en sortir. La relation qui se noue entre Mathis et Théo est sympa, même si elle n’a pas fait battre mon cœur. J’ai trouvé que l’amitié entre Mathis et Naomie était peut-être un peu trop rapidement mise en place, d’autant plus que Mathis est très associable à cause de ses soucis, mais elle reste mignonne et permet à Mathis de s’ouvrir un peu plus. L’écriture est très simpliste et ne m’a pas transporté.
J’ai bien aimé qu’on parle de personne asexuelle, parce que c’est très (trop) rare, et le fait que Mathis réfléchisse sur lui-même et ce qu’il est, c’était sympa. Les chapitres s’enchaînaient quand même facilement et je n’ai pas ressentie de moments de longueur non plus. Au final, je l’ai lu assez vite, j’ai plus ou moins aimé la fin. En soit, ce n’était pas une mauvaise lecture, mais elle ne m’a pas non plus transcendé, donc ça restera quand même une petite déception.