Le gouvernement considère que plus de 200 milliards d’euros pourraient être isolés comme « dette Covid » et honorés.
En clair, les peuples seraient une nouvelle fois appelés à s’en acquitter, c’est sans fin. Nous le savons depuis des années, la dette publique sert à justifier les politiques financières mis en œuvre par le capital avec à la clé, l’austérité pour la payer : abaisser les revenus des plus en difficulté, privatiser et casser les services publics.
Ce que nous remboursons depuis des années ce n’est pas la dette, c’est les intérêts de la dette, 40 milliards en 2019, 36 milliards en 2020, ainsi donc on rémunère les banques et on ne rembourse rien du tout !
En dix ans cela représente le budget de la Nation, pendant ce temps les gouvernements successifs ont réduit les recettes : 52 milliards d’euros de cadeaux fiscaux avec Chirac, 22 milliards d’euros en un an avec Sarko, 20 milliards d’euros avec Hollande, et depuis 2017 avec Macron 43 milliards d’euros. Si on y ajoute la fraude fiscale, c’est 100 milliards d’euros par an de moins pour les finances publiques.
Ce sont eux qui « fabriquent la dette », pas le financement des besoins en métiers de santé, d’emploi, de formation et de retraite.
Annulation de la fausse dette. Il faut annuler la dette d’hier, c’est possible car elle ne lèsera personnes ; L’annulation de la dette Covid par la Banque Centrale Européenne serait un acte fort, mais cela ne suffira pas. Il est nécessaire de ne plus dépendre des marchés financiers.
La BCE est en mesure de financer des politiques utiles pour la population, pour la planète, pour un développement des services publics.
Notre société, notre pays, le peuple a besoin d’une vraie rupture. Les luttes, le vote, le rassemblement des forces de changement renverseront la table pour gagner le droit à vivre dignement.
Section PCF de Sète