The Equalizer (2021) // Saison 1. Episode 5. The Milk Run.
Au fil des épisodes, je commence vraiment à avoir du mal à trouver des qualités à The Equalizer. La série nous délivre cette semaine l’intrigue procédurale la moins passionnante depuis le début de la saison et plus le temps passe plus la série m’ennuie. On sent que les scénaristes ont envie de développer l’univers de la série et nous montrer comment Robyn peut travailler avec la CIA. Cependant, pour une histoire de CIA, j’aurais préféré une affaire passionnante. Contrairement aux quatre premiers épisodes, celui-ci était raté car il ne trouve pas le bon équilibre entre les personnages, l’histoire et le lien qu’elle peut avoir avec le reste de l’histoire de la série. L’un des rares éléments qui continue de me donner envie de suivre la série c’est Queen Latifah. Robyn est l’un des rares intérêts de The Equalizer car les scénaristes semblent ne pas trop savoir ce qu’ils veulent faire de la série et des personnages.
La révélation de la fin de l’épisode a le mérite d’être suffisamment intéressante pour rendre curieux à l’idée de voir la suite de la saison. Mais au delà de Robyn, Bishop et Dorian, je dois avouer que je ne sais pas si la série a réellement de direction. Cet épisode est tellement à l’opposé de tout ce que l’on a vu jusqu’à présent que cela me laisse un peu pantois. Dorian ne pouvait pas mourir, cela aurait été étrange d’autant plus aussi tôt dans la saison. Cependant, je ne sais pas si les scénaristes savent ce qu’ils veulent réellement faire. Cet épisode donne la mauvaise impression que les scénaristes cherchent à faire des changements dans le but que les personnages évoluent et que l’on ait une vision à 360 de la carrière de Robyn. Dans un sens, cela peut être une excellente idée mais à d’autres moments c’est assez raté.
Le fait que Robyn soit aussi intelligente rend aussi parfois les dénouements simplistes. Queen Latifah a la chance de rendre les épisodes plus sympathiques car sa façon de donner corps à Robyn est attachante. Ce n’est pas une femme d’action comme on a pu le voir dans l’adaptation cinématographique de la série originale, mais The Equalizer apporte tout de même une vision sympathique parfois de cet univers (même si j’aurais largement préféré un troisième volet au cinéma avec Denzel Washington).
Note : 4/10. En bref, un cas de la semaine pas vraiment palpitant qui sort la série de la zone de confort installée dans les épisodes précédents.
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