Magazine Journal intime
Maintenant quand il se lève et qu’il ouvre ses volets la nuit est encore là. La lune est pleine, comme prête à enfanter des bataillons de songes éveillés. Il entre une fois encore dans sa routine matinale. La présence de la nuit n’y change rien, et dehors les éboueurs poursuivent leur incessant ballet. Le bruit des poubelles que le bras mécanique soulève et renverse dans la benne, le claquement des couvercles en plastique. Il boit son café dans la cuisine de 6h40 et réalise en écoutant le silence de la maison qu'il vient de passer un nouvel hiver seul.