Ça y est. C'est la troisième partie. C'est pas les JO III du rappeur Mojo LBS revient en beauté. Toujours mis en image par Matéo Beauché qui fait partie d' Orange Pulp, le clip de cette semaine plante un décor on ne peut plus dans le thème, tout en restant dans l'actuel. C'est pas les JO IV arrive sous peu en tant que hors-série.
La phrase qui résume l'ensemble du projet en trois volets est ici illustrée en quelques plans. Les images parleraient presque d'elles-mêmes. La vie c'est pas un jeu, " C'est pas les JO " martèle Mojo qui exprime là sa philosophie de vie. On n'est pas là pour s'amuser. Il kick avec adresse sur un ton qui reste plus posé que les deux premiers volets ( ici et ici). Le rythme est plus relâché mais le débit est soutenu. Mojo sait où il va et où il veut nous mener. Ce qu'il veut nous montrer.
Fini la cohabitation. C'est l'heure de vérité, celle du règlement de compte. Les deux caractères bien trempés, bien différenciés dans ce clip, qui forment le Mojo que l'on voit à l'écran finissent par s'affronter. Le temps est comme suspendu. Les statues antiques s'intègrent à la ville. Le passé et le présent se côtoient mais surtout, la fameuse phrase prend vie. Tout devient plus clair, le concret est là. La brutalité des choses nous frappe, comme le face à face qui va avoir lieu sous peu entre le Mojo aspirant à une vie plus sereine et celui aspiré par la rue. Tout se divise, le temps, les époques, les histoires, et même l'écran, à l'image de ce qui constitue le rappeur.
La vérité est prête à éclater. Mais est-ce si évident ? Le bien du mal ? Le bon du mauvais ? Qui remportera le prix ? Lequel prendra le pas sur l'autre ? La réponse est aussi simple que l'est ce genre de question : insolvable. Trop subjective pour être répondue. D'ailleurs, le combat ne se termine jamais.
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