Eric Abidal s'est officiellement engagé vendredi pour quatre ans avec le Barça, après avoir passé la visite médicale dans la matinée. Le joueur a d'ailleurs été déclaré «en pleine forme» par les médecins du club catalan, qui a confirmé la nouvelle sur son site internet, précisant que l'ancien Lillois serait présenté dans l'après-midi. L'OL a également annoncé, via un communiqué de presse, le transfert du joueur «pour un montant de 15 millions d'euros plus 0,5 milion d'incentive en fonction des résultats sportifs du club catalan au cours des 4 prochaines saisons».
Dans un entretien accordé à L'Equipe du jour, Abidal affirme qu'il ne regrette pas d'être resté à Lyon l'an passé, mais qu'il part «pour franchir un palier». Contrairement à Michael Essien ou Mahamadou Diarra, lui n'a pas souhaité aller au bras de fer. «Je voulais absolument éviter ce genre de situation, car j'ai quand même passé trois belles saisons à Lyon». Il attendait toutefois de voir comment son président, Jean-Michel Aulas, réagirait. «L'an dernier, au moment de l'affaire Ribéry, il avait déclaré que Pape Diouf devait respecter la volonté d'un joueur qui voulait partir. J'attendais de voir s'il respecterait les mêmes principes pour ses joueurs».
Egalement dans le viseur du Milan AC, il a toujours eu «une préférence pour le championnat d'Espagne», et donc pour Barcelone. «C'est simplement le club où j'ai toujours rêvé de jouer quand j'étais gamin, un très grand club». Il sait qu'il lui faudra toutefois «gagner sa place dans l'équipe. A Barcelone, il va falloir travailler dur. J'ai hâte d'y être, de voir de nouvelles têtes, et de reprendre le métier».
Pour le remplacer, l'OL pourrait se tourner vers le Parisien Sylvain Armand, mais il suit également des pistes à l'étranger. Par ailleurs, Lyon serait très intéressé par la venue du jeune prodige brésilien Borges Willian, âgé de 18 ans, et qui fait des merveilles au poste de milieu offensif avec les Corinthians. Enfin, en cas de départ de Malouda, Lyon serait intéressé par le milieu du Paris-SG Jérôme Rothen, que Perrin a eu sous ses ordres à Troyes.