Avant le vent du décret présidentiel accordant la grâce présidentielle à Mendo Ze, ces derniers temps, le Prof est méconnaissable.
Au pavillon spécial haut standing de l’hôpital central de Yolande on note une déferlante, un défilé de prêtres. L’odeur de l’encens qu’on brûle à longueur de journée est insoutenable. « La veille de la nuit de ma sortie, il y a eu un remue-ménage dans la nuit. Une infirmière m’a confié le matin qu’il a été donné pour mort la veille », lance une source crédible. Rendu à ce jour (Juillet 2019-Mars 2021), Gervais Mendo Ze est à près de 2 ans en hospitalisation. À peine deux de ses rares personnels lui sont restés fidèles. Grand Prof aura pu mesurer et comprendre l’ingratitude des hommes. Esseulé, largué Gervais Mendo ze a été happé par une spirale, non!!!
Une constellation de vautours et des rapaces qui sous la férule d’hommes de Dieu, défilaient pour lui vendre les dernières confessions divines pour une éventuelle entrée au paradis. Mêmes certaines trajectoires qu’il a fabriquées, des gens à qui il a mis le destin, le pied sur de bons rails à la Crtv et à certains endroits, ont coupé toute visite. Bande d’ingrats! Maintenant qu’on parle de grâce présidentielle, il est fort possible qu’on voit accourir des oiseaux de mauvais augure, quelques âmes émues de la 25e heure. Elles voudront oser danser autour des restes de ce grand Prof amaigri, amoché et affaibli par des douleurs et des souffrances atroces. Abandonné dans le dénuement et l’isolement par des hiboux, des chauves-souris spécialistes de la duplicité de caractère et le double langage.
La signature de la grâce présidentielle en faveur de Gervais Mendo Ze sera vaine, sans conséquences positive sur sa bonne santé si le décret présidentiel ne s’accompagne de son évacuation sanitaire. Visiblement mal, très mal le professeur Mendo Ze a besoin d’une prise en charge multiforme et optimale. Il a droit et mérite le même traitement qu’Yves Michel Fotso et Inoni Ephraem évacués à coups des centaines de millions de Fcfa par le biais d’une grâce présidentielle voilée. Le cas du professeur Gervais Mendo Ze est tout aussi préoccupant. Affaibli, sérieusement éprouvé et amoché, aura-t-il droit à cette évacuation sanitaire? Continuera-t-il à suivre des soins à l’hôpital central de Yaoundé, le temps pour l’Etat du Cameroun de réunir toutes les conditions de sa prise en charge et son évacuation sanitaire? Ou alors une fois gracié, il sera renvoyé au quartier comme un vulgaire renégat pour atteindre sa mort. Non au cynisme narcissique et politique.