Miguel Rep a traduit le discours présidentiel :
"Fermons les frontières"
Vous avez remarqué que les Malouines ne sont pas protégées
par les seringues. Elles ne sont pas non plus menacées par le virus !
© Miguel Rep ~ Página/12
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Alberto Fernández a surpris tout le monde hier soir en faisant à la télévision publique une allocution imprévue : il s’agissait pour lui d’inviter les Argentins à maintenir le cap (gestes barrières, masques et réduction des sorties) en attente d’une vaccination généralisée. En effet, comme l’avaient annoncé au début de l’été certains épidémiologistes, une seconde vague s’annonce dans le pays après le relâchement de l’été comme cela s’est produit en Europe. La fermeture des frontières se fait plus sévère. Il est vrai qu’on a vu récemment un groupe de jeunes étudiants revenir du Mexique où ils étaient allé faire leur traditionnel voyage d’après-baccalauréat et dont beaucoup d’entre eux sont revenus porteurs du virus...
Or il s’avère toujours très difficile d’approvisionner en temps et heure le pays en vaccins : les usines russes et chinoises ont du mal à fournir à hauteur des besoins tous les pays qui ont choisi leurs produits. Le président a dû expliquer qu’il en allait de même à peu près partout dans le monde.
Bien entendu, Alberto Fernández n’est pas naïf : il sait très bien que son opposition ne reculera devant rien pour profiter de ces difficultés afin de grignoter des voix et de regagner des sièges dans les assemblées nationales et provinciales, largement dominées pour l’instant par sa majorité.
On peut imaginer qu’il a choisi cette date parce que le même jour, Mauricio Macri jouait à l’auteur à succès dans le quartier de Recoleta…
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller
plus loin :
lire l’article de La Prensalire l’article de Clarínlire l’article de La Naciónlire le communiqué officiel de la Casa Rosada