Nous pourrons alors véritablement parler de « Smart city » et construire ou réaménager des villes au sein desquelles les notions de service aux habitants et de mieux vivre seront des données centrales. Grâce à l’intelligence artificielle, il sera aussi possible d’avoir une gestion basée sur l’anticipation et ainsi moins subir les aléas en prenant des décisions éclairées.
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Force est de constater qu’un projet d’Intelligence artificielle réussi ne peut se faire sans une étroite collaboration entre plusieurs typologies d’intervenants. En effet, si les projets d’intelligence artificielle apparaissent comme un sujet « technique », leur pertinence dépendra également largement de l’implication d’intervenants externes qui bénéficient d’autres compétences : environnements, urbanismes, transport, santé, etc. Ainsi, en réunissant chercheurs, ingénieurs et experts métier, il sera alors possible de bâtir des projets d’IA qui intègrent tous les fondamentaux nécessaires pour générer des résultats concrets et exploitables en dehors de simples expérimentations.
L’Intelligence artificielle est donc une composante majeure de la gestion et de la rénovation des territoires. Plus que jamais, chercheurs, élus et experts métiers doivent prendre le temps de travailler de concert pour s’appuyer sur ce levier qui leur permettra de donner vie à des projets sociétaux de grande ampleur. C’est à cette condition qu’il sera possible d’offrir des services de qualité aux habitants, d’améliorer la gestion des ressources et de préserver au mieux l’environnement.
A propos de l'auteur : Pr. Charles Bouveyron est directeur de l’Institut d’Intelligence Artificielle 3IA Côte d’Azur.