Entrée du Palacio San Martín sur la place du même nom
dans le quartier de Retiro
C'est le siège historique du ministère des Affaires étrangères
Il accueille aujourd'hui les réceptions et manifestations protocolaires
Le ministère actuel se trouve dans un bâtiment ultra-moderne
dans une rue voisine (la rue Esmeralda)
Photo Ministère des Affaires étrangères argentin
Selon sa très peu sympathique habitude, Boris Johnson vient de détailler sa politique de défense qui comprend entre autres une augmentation de l’arsenal nucléaire et une présence armée accrue dans l’océan Atlantique sud.
Depuis plusieurs années, la Grande-Bretagne entretient en effet une base navale sur l’archipel des Malouines au large desquelles elle exploite des gisements pétrolifères.
Ces
déclarations matamoresques ont aussitôt suscité des réactions du
gouvernement argentin pour lequel l’occupation des îles Malouines
s’assimile à de la colonisation, un mode de relation
internationale mis au ban de l’ONU depuis sa fondation.
Ce chapitre du discours du Premier ministre britannique est d’autant plus étrange qu’il cite l’Argentine parmi les cinq alliés que le Royaume-Uni compterait en Amérique du Sud.
L’information a été traitée par tous les journaux sans exception et mise à la une de Página/12 et de La Nación
Rappelons que les Malouines sont des terres dépendant de Buenos Aires depuis 1767 (depuis que Louis XV les a cédées à Carlos III d’Espagne) et que sans déclaration de guerre, elles ont été prises d’assaut par les Britanniques en janvier 1833. L’occupation britannique n’a pas connu aucune interruption effective depuis lors. La constitution argentine, ratifiée en 1853, fait de l’archipel une partie intégrante du territoire national de la République. Rappelons aussi que les Malouines sont exclues de l’accord commercial post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller
plus loin :
lire l’article principal de La Prensa
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación