Dans les cercles gouvernementaux et les élus on ne parle que de "relance territorialisée", de sous-préfets facilitateurs, de PME… On veut combler les inégalités entre territoires. On veut "réindustrialiser", reconstituer l'avantage concurrentiel du pays, et ce d’en bas, de la petite entreprise. Car nos multinationales qui n'ont de français que le nom, et pas les capitaux, sont des chevaux de Troie de l’étranger… En bref, on veut prendre le contre-pied de tout ce qui se fait depuis la mort de De Gaulle.
Mais voilà. Les "petits" (petites entreprises, petites collectivités...) sont tellement détruits que, d'une part, ils ne craignent plus rien, et que, d'autre part, ils n’ont pas les moyens de se tirer de la complexité invraisemblable des mesures gouvernementales (qui sont désormais, européennes, nationales et régionales !). Ce sont les "gros" qui en profitent ! Grosses métropoles, grosses multinationales !
Apparemment, le gouvernement en est conscient. Mais comment agir ? Déverser les milliards, oui, l'action pratique, non. Alors, énantiodromie, une fois de plus ?