C’est à cheval que Napoléon s’enfuit de l’hôpital, un lundi matin, expliquant à ses camarades de salle commune que d’importantes affaires réclament sa présence en d’autres lieux. Sur le trottoir en bras de chemise et en charentaises, son bicorne enfoncé sur le crâne, il se hâte en direction du boulevard périphérique en sautillant sur sa monture imaginaire, criant aux passants de faire place à l’empereur de retour après deux cents ans de détention dans le quatorzième arrondissement.