Aujourd’hui, les gouvernements nous demandent d’obéir et de rester encore une fois bien gentiment planqués chez nous, et donnent ainsi l’impression d’en profiter pour restreindre au fur et à mesure les libertés fondamentales des uns et des autres, ceci sous couvert de protection. Concept qui alimente les débats politiques et philosophiques, sans pour autant réinventer la roue. Si certaines de ces lois peuvent se justifier ponctuellement, ce n’est pas le cas pour toutes et certainement pour celles concernant encore une fois, l’école à la maison ou celles sur le travail des journalistes. Encore une fois, ces restrictions ne sont pas toujours convaincantes ni justifiées aux yeux de la population.
Aujourd’hui, on meurt sans combattre. Comme des civils qui ne voient rien venir lors de bombardements. Par conséquent, dans la peau de simples victimes et non pas d’acteurs de leur survie, les Français doutent d’eux mais pas seulement. Le gouvernement a échoué à créer un élan national, un consensus autour de la lutte contre le virus. Un dernier sondage montre que les Français n’ont pas été convaincus par cette gestion de la crise sanitaire que les autorités ont menée à coups de mensonges, de reculades, d’hésitations et d’erreurs d’appréciation.
Il va falloir pourtant que les gouvernements de France et d’ailleurs s’adaptent et vite, car ces dernières années, d’autres maladies infectieuses ont été répertoriées en Asie et en Afrique. Alors bien sûr, tant qu’elles restaient cantonnées chez les «autres», cela ne nous gênait pas et les laboratoires pharmaceutiques n’étaient pas sommés de produire un vaccin dans des délais jamais vus auparavant. Mais maintenant, c’est différent. Les virus n’ont pas de frontières dans notre système mondialisé et nous sommes tous concernés. Système qui, vous l’aurez constaté, n’a pas été modifié d’un iota, contrairement aux belles envolées lyriques du début de la crise. Il ne semble pas que des leçons aient été tirées de ladite crise et que quoi que ce soit ait été remis en cause. Pourquoi faire en effet?
Pourtant, se profilent à l’horizon les prochaines élections présidentielles où le duel Macron face à Le Pen est pronostiqué. Identifié comme le président des riches et des banquiers, Emmanuel Macron risque avec cette nouvelle candidature de ne pas convaincre en seul barrage face à l’extrême droite dont malheureusement, la peur s’est usée à force d’être utilisée. Le barrage en question viendra plutôt des outsiders qui perturberont le duel. On espère qu’ils seront à la hauteur et capables de proposer – c’est d’actualité – un variant…
Un dernier rapport de l’ONU annonce que la hausse de la température ne pourra pas être maintenue sous la barre de 1.5° C. d’ici à 2030, comme prévu lors des accords de Paris. Ce n’est pas vraiment une surprise… Certains pays seraient même à des...