Coucou les gens!
Je sais, étonnant, une review ciné d’un film officiellement pas encore sorti…
Et, du coup, je ne me suis pas fait prier pour voir Raya and the Last Dragon en avant-première, so to speak.
Je ne spoile rien du tout de l’intrigue, promis, vous pourrez rester innocents jusqu’en juin!
Synopsis
Il y a fort longtemps, dans le royaume lointain de Kumandra, les hommes et les dragons vivaient en harmonie en harmonie. Mais quand une entité maléfique nommée Druun menaça le monde, les dragons se sacrifièrent pour les hommes. Désormais, ceux-ci vivent divisés en tribus ennemies, l’unité des peuples depuis longtemps oubliée. La jeune Raya décide donc de partir à la recherche du légendaire dernier dragon, pour ramener la paix dans le royaume…
Animated eyegasm
Lorsque Raya a été annoncé, j’avoue que j’étais super hypée. Après la culture polynésienne de ma chérie d’amour Vaiana, c’était donc les mythes et légendes asiatiques (et plus précisément de l’Asie du Sud-Est) qui allaient être partagés en animation.
J’avais hâte, très hâte, d’autant que les bandes-annonces nous montraient une jeune fille bien badass comme il faut, une B.O. superbe (on en reparle plus loin), et surtout, une animation sublimissime.
RAYA AND THE LAST DRAGON – As an evil force threatens the kingdom of Kumandra, it is up to warrior Raya, and her trusty steed Tuk Tuk, to leave their Heart Lands home and track down the last dragon to help stop the villainous Druun. © 2020 Disney. All Rights Reserved.Force est de constater que l’animation est devenue d’une beauté à couper le souffle, ces dernières années. Vaiana n’aurait jamais pu exister en 3D il y a une dizaine d’années, tant l’animation aquatique était compliquée. Aujourd’hui? On se croirait presque dans la réalité tant les graphismes sont époustouflants.
Et Raya est, en soi, une prouesse technique et un sublime film visuellement parlant. Si le scénario, lui, est attendu, voire franchement prévisible, il n’en reste pas moins mignon, symbolique et très cathartique. Et les personnages, si parfois clichés, se démontent au fur et à mesure du film, ce qui franchement bienvenu.
En gros, je n’ai presque que du positif à dire d’un film d’animation sans temps mort, sans moment gnangnan, et vraiment superbe.
Et merci James Newton Howard de démontrer une fois encore à quel point vous méritez vos galons de compositeur de B.O. Ma-gni-fi-que.
Rose and the Last Asian cast gallore
Cast voix? Cast voix.
En VF, j’épinglerai Frédéric Chau (Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu?) en Chef Benja (qui bizarrement, lui ressemble un peu); Géraldine Nakache; Anggun (reconnaissable entre mille) ou encore Paul Borne, la voix française de Laurence Fishburne notamment.
En VO, Raya a les cordes vocales de la superbe Kelly-Marie Tran (faudra arrêter les conneries, les haters); accompagnée, en vrac, des très efficaces Gemma Chan (
En gros, un casting magnifiquement représentatif, je n’ai que des cœurs à mettre dessus, cast made in heaven.
Bref, Raya and the Last Dragon est un très chouette film d’animation au scénario pas bête, aux personnages intelligemment écrits et surtout, au visuel parfait.
Note: 8,5/10 (scénario: 7/10 – doublage: 10/10 – BO: 9/10 – Disney-spirit: 8/10)
Et enfin, merci à tous les artistes de nous avoir offert ce petit bijou en ayant travaillé exclusivement de chez eux, animateurs, bruiteurs, scénaristes, musiciens et doubleurs.