Vol AF 747 pour Tokyo, de Nils Barrellon

Par Goliath @Cayla_Jerome

Le commandant de bord affiche un sourire Kabyle lors d’un vol vers le Japon !

Comme cadeau de départ en retraite, l’équipe du commandant Choulot lui offre un séjour au Japon dont sa femme est originaire. Le vol s’endort tranquillement dans le silence de la nuit quand il voit un petit air de panique sur l’équipe du personnel de nuit. Intrigué, il se lève pour voir de quoi il en retourne. Avec une grosse inquiétude il constate que l’équipage est devant la porte du cockpit dont ils demandent en vain l’ouverture. Contre toute règle de sécurité, il n’y a qu’un pilote en cabine. La porte blindée résiste au pied de biche, puis après quelques turbulences dues au mauvais temps, la porte accepte enfin de s’ouvrir. La surprise est grande, effrayante car l’avion trace sa route en mode pilotage automatique, mais le commandant de bord est mort. Une mort qui semble très violente. Pierre Choulot, piqué par son instinct de flic, prend d’office les choses en main. Il veut savoir, comprendre le déroulement des faits alors que le pilote était seul dans un cockpit fermé. Si c’est un suicide, il est d’une rare violence ; s’il s’agit d’un homicide, comment s’est-il déroulé puisque la porte était fermée de l’intérieur ? L’enquête va permettre au commandant Choulot de tromper l’ennui de ce très long voyage.

Nils Barrellon tisse ici une intrigue d’enfer ! En effet, qu’un pilote meure en vol est un risque qui justifie que deux pilotes soient toujours dans le cockpit, mais qu’il décède de mort violente alors qu’il est seul aux commandes, la porte fermée de l’intérieur ressemble à un remake du vol de l’A320 de la Germanwings. Sauf que le pilote automatique est resté branché et, cela change la donne. En effet, si l’on veut se suicider, pourquoi laisser une chance au vol de continuer ? Que signifie le dernier message du pilote à son chef de cabine ? Peut-on vraiment se faire une telle blessure soi-même ? Alors que le vol continue de tracer sa route, que les passagers dorment tranquillement, Choulot va devoir mener une enquête rapide, le temps est compté car s’il y a, comme le pressent le commandant, un meurtrier à bord, il faut dénouer cette affaire rapidement. En effet, le Japon n’ayant pas d’accord d’extradition avec la France, le temps est un facteur clef. Cependant, le commandant de bord était seul dans un cockpit fermé de l’intérieur, cela complique sérieusement la traque de la vérité !


Ce roman est un thriller d’enfer, une mort ignoble semblant un meurtre atroce alors que le défunt est seul dans le huis clôt de son poste de pilotage. D’autre part, le temps du vol pour comprendre complique l’affaire. La seule certitude est que seul un membre de l’équipage peut avoir joué un rôle dans le déroulement de ce crime, mais comment ? A la manière des polars noir, où un assassinat est commis sans assassin présent, dans une pièce fermée de l’intérieur, Nils Barrellon nous entraîne dans un roman psychologique, noir et alambiqué captivant. Le genre de roman qui vous tient en haleine toute la nuit. Pour comprendre, il faudra trouver quel mobile peut avoir celui ou celle qui a perpétré ce crime horrible.
C’est un roman qui fouette, sanglant dans l’univers aseptisé d’un cockpit, dont les passagers ne doivent pas savoir qu’il y a un souci majeur à bord.

Présentation de l’éditeur

Vol AF 747 pour Tokyo, nous dit Nils Barrellon, est né de la volonté de rendre hommage et d’adresser un clin d’œil appuyé aux lectures de sa jeunesse : les romans à énigme d’Agatha Christie, de Arthur Conan Doyle, de John Dickson Carr ou de Gaston Leroux pour ne citer qu’eux. Ce roman invoque plus particulièrement les meurtres en chambre close. Quézako ? Mais si, souvenez-vous : un meurtre est commis dans une pièce fermée. Quand les policiers investissent les lieux (en cassant la porte) ils constatent qu’aucune issue existante ne saurait expliquer la fuite du meurtrier. Comment est-ce possible ? Ici, pas d’appartement, pas de chambre à coucher, mais le cockpit d’un avion. Le pilote est retrouvé mort à l’intérieur. Et c’est Pierre Choulot, commandant de police à la retraite qui, partant en vacances au Japon, qui va s’y coller. Saura-t-il élucider ce mystère de haut vol ? Et vous avant lui ?

Un peu de l’auteur

Nils Barrellon est professeur agrégé de sciences physiques dans un lycée à Paris ET auteur de polar.

Janvier 2014. Le Jeu de l’Assassin, premier roman. Finaliste du Prix Quai des Orfèvres 2013, du Prix Balai de la Découverte 2014 et du Prix Polar Lens 2015.
Mars 2015 sort le deuxième épisode des enquêtes du Commissaire Kuhn, La fille qui en savait trop.
Mai 2016. Un one shot sec et abrupt, La position des tireurs couchés chez Fleur Sauvage.
Septembre 2016. Thriller historique chez Jigal, La lettre et le Peigne.
Mai 2017. I invade you, Polar jeunesse , fruit d’un travail à 4 mains.
Septembre 2019. Le neutrino de Majorana devrait ravir les fans de polar et de sciences !!!
Septembre 2020. Un petit roman jeunesse, Who’s Banksy ? (pour les 10-11 ans)
Février 2021. Vol AF747 pour Tokyo, une énigme qui devrait ravir les fans d’enquête à l’ancienne…

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Détails sur le produit

• Éditeur : Jigal Editions (20 février 2021)
• Langue : Français
• Broché : 240 pages
• ISBN-10 : 2377221076
• ISBN-13 : 978-2377221073
• Poids de l’article : 240 g
• Dimensions : 19.8 x 2.5 x 19.5 cm


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