je ne cesserai de m’étonner de cette stupéfiante différence de traitement entre le terrorisme djihadiste islamiste radical et le terrorisme d’extrême droite, à motivation raciale, religieuse et ethnique. Et sur le fait que, s’il est de plus en plus rare de trouver des sites islamistes faisant l’apologie de la haine, et c’est tant mieux , il l’est malheureusement beaucoup moins d’en trouver qui se revendiquent de la supériorité de la race blanche et appellent à la guerre civile armée. J’en veux pour preuve qu’encore somnolent, émergent péniblement de mon sommeil et scrollant mon fil d’actus d’un œil distrait, je suis tombé inopinément, sans avoir à le chercher, et c’est ce qui me choque le plus, sur un site de ce dernier type, nommé innocemment Nice-Provence.info. Sous prétexte de livrer une critique littéraire (ben tiens) de deux auteurs suprémacistes, un certain Patrice LEMAÎTRE y incite purement et simplement à la guerre civile raciale :
bien entendu, je ne ferai pas de lien ici vers ce site particulièrement immondeOn sera ravi d’y trouver une référence appuyée au récent combat du gouvernement qui donne à ce genre d’individus dangereux une arme de nature à en désigner certains comme des cibles toutes choisies. Et l’on tremble à l’idée que certains « déséquilibrés » qui liraient ces lignes ne passent un jour à l’acte, ce qui est de moins en moins exclu, vu le contexte de haine ambiant et la persistance de certains à jeter de l’huile sur un feu qui n’en a plus guère besoin : l’islamophobie, un mal qui existe bel et bien et gangrène ce pays de l’intérieur :
Pour cela, Merci Madame Vidal. Vous avez ouvert ainsi une boite de Pandore dont il sera désormais difficile de refermer le couvercle… Ailleurs, un site donnait déjà une liste de 600 noms à désigner à la vindicte populaire. Alors oui, cela rappelle en effet, à juste titre, les heures les plus sombres de notre histoire.
Plus édifiant encore, voilà le genre de commentaires tranquillement abrité sous l’article, que bien entendu l’auteur ne daigne pas modérer…
je n’arriverai jamais à me faire à l’idée que l’on puisse trouver si facilement de pareilles ordures sans réagir. Allo, Pharos ?