Pionnière en 2013 et rarement reproduite depuis, l'approche de MoneyLion se distingue sur deux plans complémentaires. D'une part, elle appréhende son sujet dans toutes ses dimensions, en prenant en considération, simultanément, comme nous le faisons tous plus ou moins instinctivement, la gestion budgétaire au quotidien, l'épargne, le crédit et les projets d'avenir, à court et long terme. D'autre part, elle ne se contente pas d'un suivi historique de l'activité mais s'efforce au contraire de fournir des recommandations opérationnelles destinées à améliorer le bien-être financier de ses utilisateurs.
Après l'introduction, l'été dernier, d'un compte courant, avec sa carte de paiement, qui vient compléter sa panoplie de produits et lui permet de mieux intégrer l'ensemble de ses services, la prochaine étape de développement pour MoneyLion consiste donc à renforcer ses capacités de conseil personnalisé. Grâce à la technologie de WTI, elle veut ainsi franchir un palier supplémentaire dans son analyse de la situation et des besoins de chaque individu, au jour le jour, de manière à affiner la qualité de son soutien, jusqu'à cette idée d'atteindre une valeur équivalente à celle d'un banquier privé.
Dans une perspective de renforcement de sa performance, en conservant les mêmes orientations, le « GPS financier » (fGPS®), sorte de planificateur financier virtuel, sera intégré à la plate-forme de MoneyLion afin d'établir un nouveau diagnostic dynamique des finances personnelles de chaque client (englobant revenus et dépenses, patrimoine et endettement), esquisser des projections pour son avenir (via un moteur prédictif à base d'intelligence artificielle) et l'accompagner pas à pas vers ses objectifs, au travers des hauts et des bas de la vie, par des suggestions d'actions concrètes tous azimuts.
Au fil de son histoire, MoneyLion dessine progressivement les contours de la banque de demain. Son cœur est constitué d'un modèle de conseil « digital » de proximité, inconditionnellement centré sur l'utilisateur, qui peut s'appuyer, quand les circonstances l'exigent, sur une gamme de produits devenant de la sorte périphérique, voire accessoire. L'expérience proposée aux consommateurs est alors totalement focalisée sur leurs problématiques, qu'il s'agisse, par exemple, de maîtriser leurs achats impulsifs ou de préparer leur retraite, encourageant leur engagement et leur fidélité.
La seule interrogation qui mérite d'être soulevée sur la démarche concerne le choix de développer en interne les offres bancaires déployées. Autant le principe paraît-il viable pour les institutions historiques, aux catalogues extrêmement riches, autant risque-t-il de constituer une limitation pour un nouvel entrant, notamment en matière d'adaptation précise des solutions à des clients et contextes différents. Une logique de plate-forme ouverte, capable d'agréger aussi des produits tiers serait peut-être plus pertinente…