Revenons à notre échelle. C'est L'indice de Chalais-Meudon, ou indice de dureté Monnin, permet de mesurer le niveau de dureté d'un bois. Il s'échelonne de 0 à 10. Le test associé est attribué à Marcel Monnin, conservateur des eaux et forêts, qui l'a élaboré vers 1915 à Chalais-Meudon, dans le département des Hauts-de-Seine. Ce test consiste à exercer des compressions sur la matière du bois à l'aide d'un cylindre d'acier et à mesurer leurs empreintes.
Ci-contre les planche de Deauville de 1923 classées au Monuments Historiques.
Entre les deux, on peut trouver le peuplier (1,2), l'épicéa (1,4), le sapin (1,5), l'aulne (1,7), l'acajou d'Afrique (1,9), le pin maritime (2,3), le mélèze (2,7), le châtaignier (2,9), le pin sylvestre (3), le noyer (3,2), le chêne (3,5), le hêtre (2,9), le merisier (4,3), l'érable sycomore (4,7), l'orme (4,9), le frêne (5,3) qui est le plus dur sous nos contrées. Au dessus de ce 5,3 ce sont comme l'azobé, des bois exotiques à protéger.
* sidérurgie - du grec ancien σιδηρουργεῖον, sidérourguéïon (« atelier du forgeron »), lui-même formé à partir de σίδηρος sideros (« fer ») et de ἔργον ergon (« travail »)
* Xylophone, xylophage (insecte mangeur de bois)