Après l'impatiens, une autre petite plante d'ombre ou de coins peu ensoleillés : le bacopa.Cette espèce vivace mais gélive a un port très étalé ou retombant, avec des tiges assez souples qui portent des petites feuilles en forme de coeur duveteuses. Les petites fleurs étoilées blanches, bleues ou roses, apparaissent le long des tiges et se renouvellent pendant toute la belle saison. Discrètes, charmantes.
Très utilisé en suspension, notamment dans les paniers fleuris si chers aux jardiniers anglais, le bacopa (Sutera cordata) pousse en compagnie des bégonias, des impatiens, des petits lierres, de la lysimaque retombante dorée (Lysimachia nummularia 'Aurea' ou 'Goldilocks').
Peu frileux, il ne supporte pas les étés caniculaires, trop chauds et secs. Son feuillage prend alors un vilain aspect et se dessèche, se crispe, la floraison se ralentit et devient sporadique. Les étés plus humides et frais lui conviennent davantage, sa croissance étant alors plus généreuse. En 2003, mes bacopas ont rendu l'âme en juillet. L'an dernier, ils sont restés superbes tout l'été... Et moi je me suis étiolé comme une endive, le soleil ayant fuit Paris.Sinon, il leur faut un bon terreau pour géranium, maintenu toujours frais (pas de coup de sécheresse, le bacopa déteste, comme l'humidité stagnante !). Des apports réguliers d'engrais fleuris pour géraniums ou tomates stimulent la floraison, qui a tendance à se faire de plus en plus aux extrémités des rameaux qui n'en finissent pas de s'allonger. Quelques pincements de temps à autre permettent d'obtenir des cascades plus ramifiées et davantage fleuries.
Dernier point important : le bacopa est vite étouffé par des plantes vigoureuses. Si c'était le cas, pensez à le dégager et lui donner suffisamment de lumière.