Publié par les éditions britanniques Setanta Books, la série Boys of Volta du jeune photographe humanitaire Jeremy Snell dépeint avec émotion la population et l’environnement des environs du lac Volta, au Ghana. Cet énorme lac artificiel est le plus grand du monde. S’étendant sur la moitié du Ghana, sa surface est parsemée de troncs d’arbres étranges où l’on trouvait autrefois des forêts denses. La pêche est aujourd’hui l’une des principales industries pour les habitants de cette région. Elle exige de longues heures de travail dans des conditions souvent difficiles. La série de Jeremy suit l’histoire des garçons pêcheurs qu’il a rencontrés sur le lac. Au milieu de toute la magie et de la beauté du lac, subsiste une réalité plus dure. Des milliers d’enfants travaillent dans l’industrie de la pêche et beaucoup d’entre eux sont victimes de trafics. Snell explique : “Pour des raisons éthiques, je n’ai pas photographié les enfants victimes de la traite. J’ai plutôt travaillé avec d’autres enfants qui vivent dans la région. Ils étaient prêts à donner de leur temps et à faire signer des décharges à leurs parents parce qu’ils soutiennent le travail de lutte contre la traite. Ainsi, nous avons pu mettre en scène des situations sur l’eau et raconter cette histoire différemment”. Le livre de 108 pages, accompagné d’un essai écrit par le poète et écrivain ghanéen Nii Ayikwei Parkes, est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Setanta Books. Une partie des recettes du livre est reversée à l’ONG International Justice Mission.