Stéphanie est seule, sans argent, et elle peine à trouver un logement. Aussi croit-elle que la chance lui sourit quand elle finit par dénicher une chambre au loyer abordable dans une vaste demeure de Birmingham. Mais au 82, Edgehill Road, on aurait tort de se fier aux apparences. L'atmosphère inquiétante qui règne dans cette maison délabrée inspire à Stéphanie un profond malaise. Mais c'est sans compter les murmures dans la cheminée, les bruits de pas dans le couloir, les pleurs de femmes qui s'élèvent derrière les murs et les accès de violence du propriétaire des lieux. Pourtant, le cauchemar ne fait que commencer. Stéphanie parviendra-t-elle à s'enfuir de ce lieu maudit d'où personne ne peut l'entendre crier ?
Par où commencer avec ce titre ? Il m'a totalement retourné et pas que l'esprit. L'auteur est doué pour commencer doucement et nous plonger avec son héroïne progressivement dans une horreur sans nom. Un peu à la manière de Stephen King.
Dans Personne ne sort d'ici vivant, nous faisons la connaissance de Stéphanie, une jeune femme fauchée qui se trouve une chambre dans un immeuble miteux de Birmingham. Dès le départ, on sent que le propriétaire n'a pas l'air net et la peur ( palpable et qui nous est savamment communiquée) que ressent l'héroïne aurait dû la faire fuir directement.
Mais...
Stéphanie est sans le sou, sans personne pour l'aider et du coup, elle attend. Elle attend et pendant ce temps, la toile d'araignée, le piège se tisse autour d'elle sans qu'elle ne s'en rende compte.
Ce qui est le plus effrayant dans le début de ce roman est tous les phénomènes paranormaux, mais également l'état de vétusté de l'immeuble dans lequel elle loue sa chambre. Dès le départ, on sait qu'elle doit partir et plusieurs fois je me suis dit qu'elle était idiote de rester alors qu'elle était morte de peur.
Et durant toute la première partie du livre, tout se déroule de manière qu'elle n'a pas le choix de rester là. Jusqu'à ce que l'innommable et l'horreur arrivent et tout ira ensuite crescendo. Il y a quelque chose de sordide dans cette histoire et plusieurs fois j'en suis venue à penser que les êtres humains pouvaient être plus effrayants que les fantômes. Oui, ce que vit Stéphanie est un cauchemar sans limites et qui monte toujours plus haut.
Le roman est long, car il contient deux parties distinctes, mais il se lit en tremblant et surtout pas le soir parce qu'après ce n'est pas dit que vous dormiez bien. Tous les ingrédients sont réunis pour qui aime le genre à se faire très peur.
J'ai adoré cette lecture et j'ai tremblé d'angoisse plusieurs fois pour l'héroïne. La plume de Adam Nevill est addictive malgré le ton très sombre et violent de son roman.
Si vous le lisez, sachez que c'est dur, violent, noir, horrifique, en un mot : terrifiant !
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