L’air intérieur de nos maisons et appartements serait plus pollué que l’air extérieur. Peintures, mobilier, produits d’entretien, isolants… sont une source de produits toxiques variés. De récentes études montrent que les plantes permettent de lutter efficacement contre la pollution de l’air intérieur.
L’azalée aide à lutter contre l’ammoniac que l’on retrouve dans les produits de vaisselle et les dégraissants, les produits nettoyants pour le sol.
Le chrysanthème est utile contre le trichloréthylène, une substance utilisée dans les peintures et les solvants.
La sansevière supprime la fumée de tabac.
Le lierre a la capacité d’éliminer 90 % du benzène présent dans une pièce. Le benzène est un solvant fréquent dans les peintures, encres, matières plastiques, caoutchouc, détergents et la fumée de cigarette.
Le ficus neutralise le formaldéhyde qui peut être présent dans les mousses d’isolation, la colle de moquette, les vêtements nettoyés à sec et les cosmétiques notamment.
Le philodendron : contre le pentachlorophémol (PC), un fongicide présent dans les produits de traitement du bois. Le philodendron en absorbe une grande partie, mais il neutralise aussi le formaldéhyde. Ses grandes feuilles dégagent beaucoup de vapeur d’eau et aide donc à humidifier l’atmosphère.
Le chlorophytum (ou plante araignée) est efficace contre le monoxyde de carbone,le formaldéhyde ou le toluène. Il contribue aussi à rendre l’air intérieur moins allergène.
Le spathiphyllum (ou fleur de lune) a la spécificité d’éliminer le benzène à 80%, le formaldéhyde et le trichloréthylène jusqu’à 50%.
La gerbera : notamment utile à la cuisine pour lutter contre la pollution créée par les produits d’entretien.
Le cactus permet de réduire les effets nocifs des ondes électromagnétiques émises par la télévision ou l’ordinateur. le cactus a également sa place dans une chambre car il a la particularité de produire de l’oxygène la nuit et rejette du gaz carbonique le jour.
Le rhapis excelsa filtre surtout l’ammoniac et le formaldéhyde.
la dracaena (ou dragonnier) absorbe le formaldéhyde et le benzène, notamment celui dégagé par la fumée de cigarettes.
Le phoenix roebelini limite les effets négatifs des fumées de cigarettes ainsi que les champs électromagnétiques émis par les appareils de chauffage.
Le pothos contribue à lutter contre le monoxyde de carbone en absorbant 90 % du gaz toxique en 24 heures.
Le nephrolepsis (ou fougère de Boston) est la plante idéale pour absorber le formaldéhyde et le xylène.
un site pour en savoir plus: Observatoire de la qualité de l’air intérieur à lire: Les plantes dépolluantes par Ariane Boixière et Geneviève Chaudet